Le phénomène des femmes barbues au Congo

Si vous sillonnez les rues de Brazzaville, il vous sera difficile de parcourir une centaine de metres sans apercevoir une femme barbue ou avec un début de moustache.


S'il n'est plus à démontrer que l'hydroquinone contenue dans les crémes de beauté contribuent à l'embellissement d'un bon nombre de femmes congolaises, son utilisation excessif n'est pas sans conséquences. Parmis celles-ci, on peut retenir :
- Les vergetures (ndouta) dues au relachement des fibres elastiques de la peau.
- la transparence des vaisseaux capillaires.
- les démangeaisons, provoquées par des champignons saprophytes.
- la dureté de la peau au niveau des fesses et des coudes aussi appellée kératinisation cutanée.
- l'excès de pilosité sur certaines parties du corps (thorax, menton)...


Il n'est pas question ici de faire la morale aux adeptes du tchoko car on estime qu'ils sont suffisamment conscients des risques encourus et qu'ils ont été assez sensiblisés sur la question via les médias, les associations et les professionnels de la santé. Ici, nous voudrions simplement mettre l'accent sur la métarphose de certaines Brazzavilloises qui se déroule sous nos yeux. On voit de plus plus de femmes barbues et poilues, dans la capitale. La concurrence étant rude dans le secteur de la comestique, les fabricants de cremes sont obligés de composer des crèmes de plus en plus concentrées en hydroquinone afin de satisfaire une clientèle capricieuse et exigeante. Ainsi, le nombre des femmes barbues n'arrête pas de croitre, à la grande satisfaction des vendeurs de lames rasoirs. Comme il semble bien loin l'époque de la femme Congolaise grâcieuse, au visage imberbe et au corps tout lisse.

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