La crise à Brazzaville
Ce qu'il y a de positif avec la crise qui sévit au Congo, c'est que :
- Les hommes : ils sont redevenus fidèles, attentionnés, font des bisous, des câlins, ne traînent plus trop dans les bars, rentrent tôt à la maison, passent plus de temps avec leurs enfants. Ils ont repris le chemin de l'église tous les dimanches, accompagnés de leurs épouses, ils respectent les belles-mères, les beaux-frères, la belle-famille. On les voient se balader main dans la main avec leurs femmes du côté de la corniche, faire des selfies et poster sur Facebook : LA FEMME DE MA VIE, LE COEUR DE L'HOMME. Ils appellent leurs femmes par Chérie, Mon cœur, Bébé ...Ils montrent leur salaire aux femmes et font des projets genre : Chérie, quand le pays ira mieux, je vais te doter !
- Les femmes : les petites de 16-18 ans qui ne respectaient plus les yayas du quartiers sont redevenues polies, respectueuses, elles disent maintenant bonjour avec humilité : Menco gayard ? Font des matolos : gayard tu fais ça bien ! Il y en a qui ont repris le chemin de l'école, qui refont les tâches ménagères. Celles qui ne mangeaient et buvaient qu'au Radisson Blu, Nourra mangent maintenant dans les malewas, achètent les mikatou na poto poto chez la maman qui vends au coin de la rue, montent dans les 100-100. Les femmes mariées qui étaient insolentes sont maintenant toutes gentilles, soumises envers leurs maris, elles les appellent maintenant par Yaya : Ya Gheo, Ya Teddy, Ya Pitchou, Ya Rolland...elle ne vont plus dans les veillées de prières. Leur verset préféré est devenu : LA FEMME SAGE BÂTIT SA MAISON
Non vraiment l'harmonie règne à Brazzaville. Papa Sassou, fais que crise la dure encore un peu.
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