Les épreuves d'un examen d'état au CONGO
Lors d'un examen d'état, BEPC ou BACCALAURÉAT, il y a toujours un candidat comme ça qui fait semblant de dormir pendant l'épreuve. Puis, lorsqu'il ne reste qu'une vingtaine de minutes, se retourne dans tous les sens, commence par demander à ses collègues assis juste derrière lui, d'un ton pressant : envoyez moi la première question, la première question ! Ensuite, il s'adresse à ceux assis à sa droite : deuxième question, question ! Une fois qu'il a obtenu ses deux questions, se mets à faire du troc : j'ai la première question, qui à la cinquième question ? Moi moi ! Entend t'on murmurer dans la salle. Puis deux boules de papiers s'envolent dans les airs. Une fois que c'est fait, il reprends le troc : j'ai la cinquième question ! Qui a la huitième question ? Je n'ai pas la huitième mais j'ai la neuvième, chuchote un élève. Ok, envoies aussi la dixième question ! Deux autres boules de papiers sont catapultées. Et ainsi de suite. Vingt minutes plus tard, il a pu collecter les dix questions. Sa copie est tellement remplie qu'il a besoin d'un intercalaire.
Des semaines après, c'est avec beaucoup d'émotion qu'il annonce à ses parents qu'il a réussi à l'examen avec mention Bien, à la grande surprise de ses camarades de classe, bien sûr.
Ce type de candidats finissent souvent par devenir députés, ministres, pasteurs, dircab, directeur général à la grande surprise de leurs anciens camarades de classe qui s'en iront raconter à qui veut bien les écouter : le député untel, c'était le dernier de la classe quand nous étions au lycée !
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